20 ans de la promo ICN PGE 1999, des retrouvailles réussies !
Le 14 septembre dernier se tenait la célébration des 20 ans de la promo ICN PGE 99 à Paris. Près de 70 alumni étaient présents, certains se déplaçant du Chili, des Pays-Bas, d'Italie, de Suisse, de Grande Bretagne... Découvrez ci-dessous l'article écrit par Cédric Chambaz (ICN PGE 1999) ainsi que les photos de la soirée.
Juin 2018, alors que l'association ICN Alumni me remettait le Prix ICN, il se passe une chose surprenante. Dans le tourbillon des discours et autres félicitations, tout à coup mon regard croise celui d'une fille qui dépasse d'une tête le reste de l'assemblée. Et de m'exclamer sans retenue son surnom de l'époque. Un surnom surgi des abîmes de ma conscience, soulevant avec lui une kyrielle de souvenirs enfouis sous vingt ans de vie. Catherine Guerrin, de son vrai nom, est justement en partance pour Londres où je vis désormais. Le passé percute alors le présent. On se donne rendez-vous pour boire un verre, partager quelques bons plans, et j'emporte avec moi dans l'Eurostar un sentiment difficilement descriptible. Ces synapses qui se réactivent, qui se mettent à envoyer des signaux à tout va, à raviver des souvenirs… C'est un ressenti sublime.
Ce 14 septembre 2019, alors qu'une soixantaine d'ICNs célébraient les vingt ans de la promotion 99 à Paris, beaucoup m'ont remercié d'avoir pris l'initiative tout en m'interrogeant sur ce qui m'avait motivé - moi qui n'ai jamais été le plus sociable. Eh bien, c'est ce sentiment justement. Il a grandi lors de cette dernière année, tout comme l'envie de l'intensifier, de le partager. On mettra cela sur le compte de la quarantaine, de l'expatriation, de la nostalgie, mais quand des camarades de promo suggérèrent en plaisantant de fêter nos vingt ans, ce fut une évidence.
Je n'ai de cesse de répéter que ICN est avant tout une formidable source d’opportunités. L’école les favorisait, mais il importait à chacun de les saisir. Aujourd'hui encore, l'école continue de le faire, pour moi. Cela m'est rappelé chaque matin car mes enfants ne seraient sans doute pas là sans une mission de la Junior Entreprise à Saulxures-Sur-Moselotte. Aussi, l'opportunité de revoir ceux avec qui j'avais vécu tant de choses à une période-clé de ma vie était trop belle pour ne pas être saisie.
Et puis 20 ans, c'est parfait. C'est un chiffre rond. C'est aussi une période de la vie où l'on atteint une certaine maturité. Comme l'a si bien écrit Raphaëlle Bonnefoy à la création du groupe Facebook qui permettrait les mois suivants de fédérer les énergies, c'est aussi "Parce que bordel, ce sont nos 20 ans, pas nos 10. Nous avons tous passé la quarantaine et compris que réussir sa vie, c'est autre chose... C'est déjà la vivre intensément et pleinement au jour le jour ! Parce que ce sont nos 20 ans et que dans 20 ans, on sera où, hein ? Parce que je pense aussi aux visages de ce trombi qui nous ont quittés…"
Alors oui, on s'est retrouvé dans le premier arrondissement de Paris le temps d'une soirée. Premiers échanges, hésitants. On se dévisage. On reconnait que l'on ne se reconnait pas. Et puis les visages s'illuminent. Les souvenirs resurgissent au gré d'un nom qui soudainement résonne, d'un timbre de voix que l'on avait plus entendu depuis des lustres, de l'arrivée d'un nouveau comparse... Les sourires se font larges. Avec les anecdotes, les souvenirs de ces années nancéiennes remontent à la surface. On parle du Couarail, des Made-In, des WEP et des Chamois de Morzine, des cas de PGE et des zumbas, des JTs et des campagnes BDE, des trophées, des escapades humanitaires, des amis de l'époque et d'aujourd'hui, de la vie.
Il y a vingt ans, on quittait Nancy avec des ambitions plein la tête. Ces ambitions, certains les ont réécrites, d'autres les ont réévaluées, d'autres encore les ont ignorées pour créer de nouvelles choses encore plus excitantes. C'était en effet il y a vingt ans, et c'était une belle raison pour se retrouver. Alors, merci à ceux qui se sont impliqués dans l'organisation : Sandrine, Catherine, Pascal, Alexandre, Fred B, Fred K et Barth'. Merci à l'association ICN Alumni pour leur soutien et à Valérie Beyer (ICN PGE 1999) pour son vin - qu'elle n'a pu déguster avec nous puisqu'elle vendangeait en Alsace les prochaines cuvées. Merci surtout à vous tous d'être venus car 60 personnes partageant un moment de bonheur retrouvé, c'est un sentiment tout aussi sublime que de le vivre soi-même.
Quant à ceux qui n'ont pu être là : vous nous avez manqué.
Franchement et sincèrement.
Je vous laisse avec ces quelques photos capturées le temps d'une soirée où le temps a suspendu son vol quelque part au-dessus de Nancy.
Cedric Chambaz
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