Valérie Chebassier revient sur ses années ICN et la force du réseau des diplômés !

Témoignage de Valérie Chebassier (PGE 1990), membre du conseil d'administration de l'association ICN Alumni

Pourquoi adhérer à l’association Alumni ?

Adhérer à l’association est aujourd’hui primordial, non seulement pour rendre notre école et sa valeur plus forte et plus visible sur le marché, mais aussi pour nous aider à construire notre réseau professionnel. Et le réseau, c’est le levier le plus efficace aujourd’hui pour toute construction et évolution de carrière. Lorsque nous sommes contactés par un ancien de notre école, nous sommes forcément interpellés et plus sensible au fait d’appartenir à la même « famille ». Les RDV s’obtiennent plus vite et plus facilement, les échanges de best practices se font en toute transparence, sans langue de bois, tout est plus fluide parce-que dans un climat immédiatement de confiance. On est en « terrain connu » 😊

Pourquoi m’être engagée au sein du Conseil d'Administration de l’association ICN Alumni ?

Je me suis engagée dans l’association ICN Alumni un peu tard, trop tard d’ailleurs. Pour de mauvaises raisons : j’étais convaincue que ce serait compliqué, et qu’il faudrait remplir des papiers, bref, le truc que tu n’as pas envie de faire en plus dans ta journée. Par négligence, j’ai laissé le temps filer, et suis restée des années sans cotiser ni même me manifester pour ICN.  Lorsque j’ai vu la possibilité d’adhérer à vie à l’association, là j’ai foncé, et là, j’ai vu que c’était hyper simple et accessible. Et puis, j’ai commencé à participer aux jury des concours prépa ICN, j’y ai croisé des anciens, bien sympathiques. Cela m’a redonné envie de faire plus pour mon école. J’ai alors souhaité m’engager dans l’association Alumni. J’aurais dû le faire bien plus tôt. J’y ai (re)découvert la puissance d’un réseau d’anciens issus de la même école et la solidarité spontanée qui en découle. S’engager dans l’association Alumni ICN, c’est aussi et surtout s’engager pour garantir la pérennité de notre école, faire rayonner sa valeur et ses valeurs, et la valeur de notre diplôme. Et si je peux à mon niveau apporter ma pierre à l’édifice, je le fais volontiers…mieux vaut tard que jamais.

ICN, c’est quoi pour moi ?

Lorsque j’étais à ICN, le mantra de notre promo était « Il faut prendre un risque par jour, sans quoi, on n’avance pas ». Cela m’a profondément marqué et ne m’a pas quitté, que ce soit dans le domaine personnel ou professionnel. Je me suis efforcée depuis à scrupuleusement appliquer cette injonction : j’ai pris des risques dans mes choix professionnels et dans mes différents jobs, des petits risques, parfois des plus gros, cela m’a poussé à oser, à voir plus grand, à ne jamais lâcher et à rebondir après m’être pris un mur. Cela m’a joué des tours aussi parfois, on ne peut pas réussir à tous les coups, et prendre des risques… c’est risqué…mais j’y ai toujours gagné quelque chose. Pour moi c’est ça ICN, un mélange d’audace et de pugnacité, une capacité à prendre des risques, à rebondir et à supporter l’adversité, avec une vision optimiste des situations, parce-que oser, c’est déjà avancer. Il faut oser pour piloter des projets, pour manager des équipes, pour aller obtenir ce stage ou ce job qui nous fait tant rêver, pour faire passer ses idées dans une réunion, pour dire non à ce dossier supplémentaire qui va (encore) nous faire terminer à 2 heures du mat’, pour demander une augmentation, pour négocier ce contrat qui sinon ira à la concurrence. Ou encore pour dire à son boss que non, on ne parle pas comme ça à ses collaborateurs, et que non, on n’est pas en phase avec sa stratégie. Les ICN sont cash, francs du collier, droits dans leurs bottes, intègres, bosseurs, et ils ne rigolent pas avec les dérapages humains et le manque de respect. C’est à ça qu’on les reconnaît en principe dans les organisations. Parce-que ce sont les valeurs de l’école, de NOTRE école. Et si on ne rentre pas dans les cases, si on est parfois border line avec les règles, on ne le fait jamais au détriment d’autrui. On le fait parce qu’il faut le prendre, ce risque par jour.